Fusillades à Pissevin : immersion dans une cité sous tension

Des fusillades à Pissevin : un mois et demi d’immersion dans une cité sous tension

Cinq fusillades, deux morts, dont un enfant de 10 ans. C’est le triste bilan des derniers mois dans le quartier de Pissevin, à Nîmes. Règlements de compte et descentes de police rythment la vie des habitants de cette cité sensible. Mères de famille inquiètes, dealers, policiers de la BAC, marchands de sommeil : une équipe de journalistes a passé un mois et demi au côté des 16 000 habitants pour découvrir la réalité de ce quartier, classé parmi les plus pauvres de France. Un reportage poignante signé par Jérémy Normand, Clément Granon et Alexandre Funel.

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Pierre Guest, un Nîmois de 36 ans, vient d’être condamné à 13 ans de prison pour avoir organisé trois fusillades dans la cité de Pissevin en 2020. Ces attaques étaient destinées à reprendre le contrôle du point de deal de la cité, perdu par Pierre Guest lors de son incarcération. Ces événements ont déclenché une escalade de violence qui a culminé avec la mort tragique d’un enfant de 10 ans en août dernier, victime collatérale de la guerre entre narcotrafiquants. Malgré les aveux tardifs de Pierre Guest, la justice ne l’a pas épargné, infligeant des peines allant jusqu’à 13 ans de prison aux prévenus.

Le tribunal correctionnel de Marseille a prononcé des peines de prison fermes en lien avec la fusillade de 2020 à Pissevin. La procureure a souligné l’extrême gravité des événements, mettant en avant la chance qu’il n’y ait pas eu de morts lors des attaques. Les enquêteurs ont pu compter sur une série de découvertes fortuites, dont la mise au jour de messages détaillant l’organisation des coups de force. Ces éléments ont mis en lumière la violence et le mépris de la vie humaine qui ont caractérisé ces événements.

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