Rassemblement statique autorisé en hommage à Thomas, tué à Crépol

Suite à un arrêté préfectoral interdisant le “rassemblement statique” en hommage à Thomas, tué le 19 novembre à Crépol, les organisateurs ont saisi le tribunal administratif. Celui-ci a finalement cassé l’arrêté, permettant ainsi la tenue de la manifestation le jour même. La semaine précédente, un scénario similaire s’était déroulé, avec une interdiction également motivée par les risques de trouble à l’ordre public associés à des groupuscules d’extrême droite, sans qu’aucune affiliation ne soit établie.

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Le rassemblement s’est tenu place de la Bourse, attirant une centaine de manifestants majoritairement jeunes, sans affiliation à un mouvement politique en particulier. Les principales revendications portaient sur la demande de justice pour Thomas, la dénonciation de l’insécurité, la condamnation du “racisme anti-français” et une opposition à “l’immigration”. Malgré l’absence de slogans explicites ou de signes d’appartenance à un quelconque mouvement, la présence de drapeaux français et les discours prononcés ont suscité des interrogations quant aux affiliations des participants.

La préfecture avait justifié l’interdiction en raison de possibles affrontements avec des groupes d’ultragauche, mais le rassemblement s’est finalement déroulé sans trouble majeur, se dispersant peu après une heure d’occupation de l’espace public.

Dans le même temps, une contre-manifestation organisée par des mouvances d’ultragauche a réuni une centaine de personnes place Saint-Michel, avec une forte participation d’étudiants affiliés à des mouvements de gauche. Ce rassemblement s’inscrivait dans un contexte marqué par les récentes élections universitaires ayant vu une montée en force des listes d’extrême droite.

Suite à ces événements, plusieurs villes à travers la France ont interdit des rassemblements d’ultradroite en hommage à Thomas, par crainte d’affrontements avec des militants d’ultragauche. La préfecture de Gironde à Bordeaux, celle de Haute-Garonne à Toulouse, et d’autres administrations locales ont justifié ces interdictions par la volonté de prévenir tout risque de troubles à l’ordre public et d’éviter des appels à la haine publique.

Ces événements font suite à la mort de Thomas à Crépol, qui a suscité des appels à manifester sur les réseaux sociaux émanant de groupes d’ultradroite à travers la France. Ces rassemblements ont été interdits dans plusieurs villes, en raison des risques de violences avec des mouvances ultras opposées et de possibles appels à la haine.

Il est important de souligner que les informations rapportées dans cet article sont basées sur des événements réels, mais qu’aucune glorification des mouvements extrémistes n’est envisagée.

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