L’ONU appelle à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza

Sous pression du secrétaire général, le Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) doit se prononcer vendredi sur un appel à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » dans la bande de Gaza. Une lettre adressée aux membres du Conseil invoque explicitement l’article 99 de la Charte des Nations unies qui permet au secrétaire général d’« attirer l’attention du Conseil » sur un dossier qui « pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationale ». Avec les bombardements constants des forces armées israéliennes, le secrétaire général Antonio Guterres s’attend à un effondrement total de l’ordre public, menaçant ainsi toute aide humanitaire à Gaza.

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Les Emirats arabes unis ont préparé un projet de résolution, exigeant un cessez-le-feu humanitaire immédiat ainsi que la protection des civils et la libération « immédiate et inconditionnelle » de tous les otages. Cependant, l’issue d’un vote est incertaine, avec les Etats-Unis répétant qu’un nouveau texte du Conseil ne serait « pas utile à ce stade » et privilégiant la diplomatie discrète en coulisses pour améliorer la situation sur le terrain.

Pendant ce temps, en Israël, des milliers de personnes restent mobilisées pour la libération des otages retenus par le Hamas depuis deux mois. Les familles et les proches se rassemblent sur la “place des otages” à Tel-Aviv, où des bénévoles vendent des objets marqués du slogan “Bring them home” pour soutenir la cause. La mobilisation continue malgré les difficultés, avec l’espoir que l’unité du pays sera maintenue et que des actions spéciales pour retrouver les otages seront menées.

Pendant ce temps, les affrontements entre Israël et le Hamas se poursuivent, avec un lourd bilan de victimes palestiniennes. La situation humanitaire à Gaza est décrite comme catastrophique, avec des milliers de déplacés cherchant refuge dans des conditions désespérées. La pression internationale pour un cessez-le-feu immédiat et des actions concrètes pour mettre fin à la violence et à la souffrance des civils s’intensifie face à cette crise humanitaire.

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