Le nombre de journalistes tués en 2023 atteint un niveau record bas

Le nombre de journalistes tués dans le cadre de leurs fonctions atteint son plus bas niveau depuis 2002, malgré la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, selon le bilan annuel de Reporters sans frontières (RSF). En 2023, 45 journalistes et collaborateurs des médias ont été tués, comparativement à 61 l’année précédente. Parmi eux, 23 ont perdu la vie en zone de conflit, et 22 en zone de paix, soulignant que les zones de paix peuvent également être dangereuses, avec 15 journalistes tués pour avoir enquêté sur la corruption et le crime organisé, notamment au Mexique. RSF attribue cette diminution du nombre de journalistes tués en partie à un renforcement de la sécurité des journalistes et à une meilleure formation et équipement pour ceux qui partent couvrir des conflits.

Advertisements

La guerre demeure le sujet le plus risqué à couvrir pour les journalistes, avec 23 journalistes tués en zone de conflit, le plus haut nombre depuis cinq ans. La guerre entre Israël et le Hamas a causé la mort de 13 journalistes à Gaza, et RSF a déposé une plainte devant la Cour pénale internationale pour crimes de guerre concernant ces décès. En plus des journalistes tués, 521 sont détenus dans le monde, dont plus de la moitié en Chine, en Birmanie, au Vietnam ou en Biélorussie. En dépit de cette diminution du nombre de journalistes tués, RSF souligne que le danger demeure pour les journalistes et que la sécurité reste une préoccupation majeure.

En dépit du bilan positif global, avec un nombre de journalistes tués dans le cadre de leurs fonctions au plus bas depuis 2002, la situation demeure préoccupante, en particulier dans les zones de conflit. Les journalistes continuent de risquer leur vie pour rapporter l’information, et la sécurité demeure une préoccupation majeure pour les médias et les organisations de défense de la liberté de la presse.

Pour aller plus loin:

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *