“Une voiture électrique plus écologique après 90 000 km”

Une voiture électrique a besoin de parcourir 90 000 km pour être plus écologique

Une récente étude allemande a mis en évidence le nombre de kilomètres à parcourir avec une voiture électrique pour qu’elle soit moins polluante qu’une voiture thermique. Si dans un premier temps, le bilan n’est pas forcément positif, il faut regarder la durée de vie totale du véhicule pour que celui-ci soit plus écologique. Cette étude arrive de la société allemande VDI, spécialisée dans la transformation numérique. Selon cette étude, il faudrait en moyenne 90 000 km pour qu’une voiture soit plus écologique qu’une voiture thermique. Concrètement, cela correspond à 7,5 années d’utilisation afin d’avoir un bilan carbone positif pour la voiture électrique.

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L’étude met également en évidence un constat qui avait déjà été démontré par de précédentes études. En effet, sur le cycle de vie complet, la voiture électrique émet moins de CO2 que les autres motorisations. Selon l’étude de VDI, un VE va rejeter au total 24,2 tonnes de CO2, de sa production à son recyclage. A titre de comparaison, une voiture hybride rechargeable va rejeter 24,8 tonnes contre 33 tonnes pour un diesel et 37 pour une voiture essence. D’autres variantes peuvent impacter les émissions de carbone. C’est le cas notamment de la production de la batterie. Selon l’étude, elle représente 83 % de ces émissions. VDI suggère ainsi d’opter plutôt pour une batterie fabriquée en Europe, plutôt qu’en Asie. Vous aurez alors une empreinte carbone déjà plus faible que la moyenne.

Les véhicules électriques commencent leur vie avec un désavantage significatif en termes d’émissions de CO2. Il est principalement dû à la production de leurs batteries. Ce processus énergivore implique l’extraction et le raffinement de matières premières comme le lithium et le cobalt. La fabrication de la batterie elle-même, souvent dépendante des énergies fossiles. Cependant, selon l’étude de la VDI il faut atteindre 90 000 km pour que les VE deviennent moins polluants que les véhicules thermiques. Ceci, grâce à l’absence d’émissions durant l’utilisation et à l’utilisation croissante d’énergies propres pour la recharge. À long terme, notamment après 200 000 km, les moyens de transport électriques présentent une empreinte carbone nettement inférieure, compensant leur impact initial élevé.

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