Difficultés d’exportation du blé français vers l’Afrique du Nord

La France, un grand producteur de céréales, fait face à des difficultés d’exportation de son blé, notamment vers des pays d’Afrique du Nord tels que l’Algérie et le Maroc, traditionnellement des débouchés importants pour le blé français. Cette année, les exportations françaises ont subi une baisse significative par rapport à l’année précédente, en grande partie due à la dégradation des échanges avec les pays tiers. Les céréaliers français espèrent maintenant mettre la main sur un appel d’offres algérien pour sauver la mise, alors que la concurrence russe devient de plus en plus agressive sur le marché du blé.

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Selon les données fournies par le ministère de l’Agriculture, la France a connu une baisse importante de ses exportations de blé vers l’Algérie et l’Égypte, principalement en raison de la concurrence russe sur le marché international. La situation est d’autant plus préoccupante que la Russie a réalisé une récolte exceptionnelle en 2023 et continue à renforcer sa position dominante sur le marché mondial des céréales. En conséquence, la France peine à écouler son stock abondant de blé, tout en faisant face à une forte pression concurrentielle.

Face à cette situation, les exportateurs français se tournent vers d’autres marchés potentiels pour compenser la perte de débouchés traditionnels. Malgré la forte concurrence de la Russie et de la mer Noire, la France espère trouver des opportunités d’exportation vers des destinations telles que la Chine, la Tunisie et le Bangladesh. Toutefois, les défis restent nombreux pour les céréaliers français, qui doivent faire face à des prix concurrentiels proposés par les opérateurs russes et à une demande internationale en constante évolution.

En parallèle, la situation agricole en Algérie présente également des défis, alors que les agriculteurs font face à un retard des pluies automnales, entraînant des difficultés pour les semis de céréales. Malgré les efforts du gouvernement pour fournir des semences et des engrais aux agriculteurs, la campagne des labours-semailles enregistre un retard significatif. Cette situation risque d’handicaper le potentiel de rendement des cultures, contribuant ainsi à la pérennisation des importations de céréales en Algérie.

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